étaient sans doute un dingo et un wallaby, kangourou de petite taille. Pour le reste, des broussailles, des joncs, d'innombrables petites tortues, une immensité semi-désertique jusqu'alors revendiquée par personne, une terre disponible : ce 30/III/1772, l'enseigne MINGAULT prend possession de l'ouest australien au nom du roi Louis XV. Une bouteille renfermant un parchemin et deux pièces de monnaie française, sont enterrées au pied d'un arbre à l'extrémité nord de l'île Dirk HARTOG. (128)

Le 30/III/1772, François-Etienne DE ROSILY fut des officiers qui débarquèrent sur la côte australienne, sur les rivages de la baie des Chiens marins (Shark Bay), dont il dressa une carte (129).

A tout hasard, la gabare s'enfonce dans la baie, à l'affût de la découverte inattendue, de la divine surprise, mais les rives en sont mornes, dépourvues de tout mystère. Que faire dans une contrée aussi désespérément plate et nue, offrant si peu d'aliment à la soif de découverte, si peu de pistes à suivre ? Dresser des cartes, des relevés, enrichir la connaissance topographique de la Nouvelle-Hollande, et sonder. Les hommes sondent, sondent inlassablement. Et guettent des passes pour gagner l'océan, mais les passages entrevus se révèlent des terres basses ; SAINT-ALLOUARN navigue de mirages en illusions. (130)

Le 31, on transporte à terre le corps d'un marin mort du scorbut et on l'enterre non loin du cap Levillain. Le 2/IV, « Le Gros-Ventre » perd une ancre, la recherche avec méthode, mais elle se dérobe, « ce qui paraît d'autant plus étonnant que le fonds de cet endroit est égal partout et sans roche » (131)

Plan de la « Baye » des Chiens marins dans la Nouvelle-Hollande. Fait à bord du « Gros-Ventre », commandé par Me DE SAINT-ALLOUARN le 5/IV/1772. Levé et réduit sur les lieux par Me DE ROSILY enseigne de Vaisseau du Roy. (132)

Le 8, une deuxième ancre prend la tangente, là aussi sans espoir de retour. Les oiseaux, eux, sont revenus : cormorans, goélettes, éperviers. Au terme d'une dizaine de jours de bornage entre chimères et désillusions dans une baie où tout s'échappe, SAINT-ALLOUARN estime qu'il a épuisé les charmes fallacieux de sa découverte et décide de poursuivre sa route vers le nord, « espérant de trouver M. DE kerguélen à la recherche d'un banc entre la Nouvelle-Hollande et Timor où l'on prend beaucoup de morues ». Pauvre Louis ! Ses illusions n'étaient pas que visuelles ; en ce 8/IV/1772, la morue est le dernier des soucis de kerguélen, qui fait voile vers la France, où il espère une pêche miraculeuse de témoignages de reconnaissance et de marques d'honneurs. (133)

Il sort de Shark Bay par le détroit du Naturaliste, délaisse la baie du Géographe et longe la côte occidentale jusqu'à l'île Melville, un littoral encore largement inexploré malgré le passage déjà ancien de navigateurs hollandais. Les cartes de BELLIN et d'Après DE MANNEVILLETTE n'étaient guère explicites sur ces rivages ; des pointillés approximatifs reliaient des tracés plus fermes ; du cap Leeuwin à l'île Melville, « le Gros-Ventre » dut s'accommoder de blancs, de zones vierges de toute indication. SAINT-ALLOUARN double le cap Nord-Ouest le 9/IV, franchit les hauts-fonds qu'il découvre au nord de King Sound, s'aventure dans les îles de l'archipel Bonaparte, dresse des cartes des uns et des autres, traverse le golfe Joseph-Bonaparte et laisse sur l'arrière l'île Melville. (134)

Le 3/V/1772, « le Gros-Ventre » est en vue de Timor. Deux jours plus tard, un événement inédit surgit au terme de trois mois et demi de solitude marine et d'exploration de terres vierges : les marins voient... des hommes, les premiers depuis leur départ de l'île de France. « A une heure de l'après-midi, on a découvert un village, peu de temps après on a aperçu un pavillon... portugais ; à deux heures et demi, ils ont armé une pirogue qui paraissait venir nous reconnaître ; à trois heures, M. DE SAULX-MESNIL a été nommé pour aller au-devant de la pirogue (...) Les gens étaient armés, ils l'ont attendu sur le rivage ; il a été très bien reçu ». Le lendemain, d'autres officiers débarquent : « les gens du pays étaient sur le rivage et ont fui à l'arrivée de notre canot. M. DE SERCEY qu'on y avait envoyé s'est avancé seul et sans armes pour leur parler. Aussitôt ils se sont arrêtés ; ils lui ont donné les plus grandes marques d'amitié, lui offrant généralement tout ce qui pouvait convenir à nos besoins ». Pourquoi se méfier d'un jeune homme de 19 ans ? (135)

DU boisguéhenneuc, sa surprise en témoigne, ignore que depuis 1661 Timor est partagé entre une partie occidentale hollandaise et une zone orientale sous contrôle portugais. Quoi qu'il en soit, l'endroit est accueillant et SAINT-ALLOUARN le choisit pour permettre à ses 60 marins atteints de scorbut (trois sur cinq) de se refaire une santé, et se ravitailler en bois et eau. « Le Gros-Ventre » va y faire relâche 38 jours. (136)

DU boisguéhenneuc, qui a la curiosité d'un ethnologue, va étudier tout à loisir la société indigène ; le fruit de ses observations, consignées dans son Journal, mérite d'être largement cité. Notre vaillant marin, qui considère la population locale avec sympathie, et ne tarit pas d'éloges sur sa bienveillance, voire sa générosité, n'en est pas moins un homme de son siècle, immergé dans l'esprit du temps dont il partage les « valeurs ». Au terme d'une démonstration impeccable, il tire argument de la bonhomie des Timorais pour arriver, sans l'ombre d'un doute ou d'un remords, à une conclusion logique, formelle, « naturelle » : ils feraient d'excellents esclaves ! Il y a là un gisement qu'il serait de l'intérêt du roi d'exploiter au plus vite ! 80 livres le noir, c'est pour rien ! Mais laissons la parole au professeur d'économie coloniale, qui aurait pu intituler son exposé : comment tirer parti des ressources physiques et humaines de l'île de Timor. (137)

« Les Timoriens ne ressemblent en aucune façon aux Malais. Ils sont plus grands et d'une couleur plus foncée, ils sont effilés, adroits, et extrêmement légers à la course. Ils sont paresseux ; leur travail se borne seulement à semer du riz pour eux-mêmes. Leurs femmes sont grandes et bien faites et très laborieuses. Ils sont sous la domination portugaise et de leur religion ; leur seul commerce consiste en quelques esclaves qu'ils échangent avec les Macassars pour des sabres et des crics ; ils préfèrent des fusils quoi qu'ils leur soient défendus par les Portugais qui, vraisemblablement, craignent de les voir armés. Leurs troupeaux de boeufs sont nombreux ; ils n'en mangent que rarement ; ils les nourrissent d'ordinaire de riz et de bétel. Ils nous donnaient deux boeufs choisis pour un fusil. La viande en est excellente et préférable à celle des boeufs de Madagascar. Il paraîtrait avantageux pour l'île de France qu'on y envoyât des bâtiments y prendre des cargaisons qui nécessairement réussiraient, l'herbier de Timor étant le même que celui de l'île de France. De plus, ce serait employer des bâtiments pendant l'hivernage, dont les équipages restent inutilement payés et nourris à l'île de France par le roi pendant cette saison. Il serait encore possible de traiter pour le roi dans chacun de ces bâtiments cent à cent cinquante noirs qui, à l'effet de traite, ne lui reviendraient au plus que quatre-vingt livres chaque noir. Ils ne paraissent point méchants ; nous avons vécu avec eux sans aucune dispute ; ils fournissaient à nos besoins et paraissaient nous regretter ». (138)

Les marins semblent de leur côté regretter l'hospitalité timoraise puisque, après avoir quitté Layvay, « le Gros-Ventre » mouille dix lieues plus loin, à Baie Massy, et reprend pour quinze jours de luxuriance tropicale. Charles-Marc laisse entendre que ses compagnons sont tombés sous le charme de la colonie portugaise. Après la désolation des Kerguélen et l'atonie de la Nouvelle-Hollande, la brume glacée de la baie du Gros-Ventre et les mirages mous de celle des Chiens marins, il était tentant de se laisser happer par la touffeur d'un pays enfin habitable. Deux mois à Timor, ce n'était sans doute pas superflu pour reprendre goût à la vie, à ces choses élémentaires que l'on nomme arbres, verdure, cultures, pour se réhabituer au monde des hommes. « Le terrain de Timor m'a paru excellent ; j'y ai vu des cannes à sucre d'une très grande grosseur. Les pâturages dans les vallons y sont superbes. La terre y est noire et très profonde. Les montagnes sont de sable et gravier. Les arbres sont hauts et droits, ce qui prouve que dans l'hivernage, il n'y passe pas de grands coups de vent. Le rivage est bordé de lataniers, les rivières de cocotiers, ce qui offre un coup d'oeil très agréable ». Dommage qu'une île aussi amène soit déjà occupée, conquise ; avec quel bonheur M. DU boisguéhenneuc y aurait planté les couleurs du roi ! (139)

Les meilleurs moments ont une fin ; le 1/VII/1772, « le Gros-Ventre » dit un adieu définitif à Timor ; cap sur Batavia. Quinze jours de croisière au large des îles de la Sonde, de temps à autre salués par des sampans. Dans le détroit de la Sonde, un pilote local prend en charge la gabare ; impossible d'ignorer que les Hollandais sont ici chez eux ; les îles, les villages ont nom Amsterdam, Rotterdam, Harlem, Middelburg. Après un séjour de 19 jours à Batavia (aujourd'hui Djakarta), « le Gros-Ventre » cabote une dizaine de jours dans le détroit (140)

Le 12/VIII/1772, c'est clair - son journal ne laisse aucun doute sur ce point - DU boisguéhenneuc est maître à bord : « J'ai envoyé le canot à terre pour reconnaître l'endroit où l'on fait l'eau et le bois ». (141)

Et enfin, le 16/VIII, il met le cap sur l'île de France, qu'il gagne à marche forcée (« mer belle, toutes voiles dehors ») et où il mouille le 5/IX/1772. Le périple a duré près de huit mois. (142)

C'est à ce stade que se noue l'ingratitude de l'Histoire à l'endroit de SAINT-ALLOUARN et de ses compagnons. Les récits suivent kerguélen jusqu'à son retour en France, son entrevue avec le roi à qui il fait miroiter monts et merveilles, quitte à laisser dans l'ombre quelques détails fâcheux, un climat à ne pas mettre un courtisan dehors, une végétation se prêtant médiocrement aux suaves conciliabules sous la lune, une superficie totale qui ferait de ces terres un continent bien étriqué. Promu capitaine de vaisseau, fait chevalier de Saint-Louis par Louis XV lui-même, kerguélen s'emploie aussitôt à mettre sur pied une seconde expédition. Mais Quid de SAINT-ALLOUARN, le fidèle second devenu seul maître à bord après Dieu ? Précipité dans les oubliettes de l'Histoire, il refait surface depuis quelques années côté... australien. (143)

TERNAY confirme que le souci et l'espoir de retrouver kerguélen furent un puissant moteur de l'exploration du « Gros-Ventre » : « Le gros temps ne l'aurait pas empêché de continuer ses découvertes s'il n'avait pas été obligé d'aller chercher Monsieur DE kerguélen en différents rendez-vous qu'il lui avait donnés et où il ne l'a pas rencontré ». La prise de possession de l'Australie a ainsi été due à un rendez-vous non tenu. Huit mois de vicissitudes et de dangers permanents parce que se trouvèrent réunis dans la même aventure un commandant trop avide d'immédiate reconnaissance et un second trop discipliné. (144)

Au moment où SAINT-ALLOUARN lutte contre la mort, kerguélen s'active à la préparation de sa seconde expédition, appelée à parachever la première. Soucieux de ne pas hypothéquer ses chances de repartir dans de bonnes conditions, il se garde bien de démentir les fadaises qui s'écrivent et se colportent à Brest, Paris ou au-delà. Le 24/IX/1772, un journal anglais fournit un échantillon révélateur de la « folie australe » qui s'est emparé des esprits les plus pondérés : « On parle avec admiration, à Paris, d'un pays découvert depuis peu dans les terres australes par M. DE kerguélen. Ce pays est très peuplé, les arts y sont connus et les habitants civilisés. Selon M. DE kerguélen il serait très facile et très avantageux d'établir une branche de commerce avec ces peuples ». Qui aurait pu rectifier sinon SAINT-ALLOUARN, mais il est moribond. DU boisguéhenneuc, mais il n'est qu'enseigne de vaisseau - alors que kerguélen venait d'être promu capitaine de vaisseau - ; et de toute façon, l'un et l'autre, et leurs compagnons, sont à trois mois et de demi de route de la France. (145)

A l'arrivée à Port-Louis, l'équipage est épuisé, SAINT-ALLOUARN et MINGAULT considérés comme perdus. Néanmoins, le 20/X/1772, le chevalier DE TERNAY, nouveau gouverneur des Mascareignes, écrit au ministre de la Marine : « Monsieur DE SAINT-ALLOUARN est absolument hors de danger ; sa faiblesse extrême ne l'a pas empêché de s'entretenir avec moi sur la campagne qu'il vient de faire en courant les plus grands risques, navigant seul dans des mers inconnues ». (146) Comment TERNAY peut-il être aussi optimiste alors qu'il ajoute : « Deux maladies dangereuses ont réduit cet officier dans le plus triste état et je ne laisserai pas partir sans qu'il soit parfaitement rétabli ». Le commandant du « Gros-Ventre » ne se rétablira pas (non plus que MINGAULT) ; il rend l'âme le 27/X/1772 (147) à l'âge de 34 ans (148). L'intoxication alimentaire dont on a dit qu'il avait été victime ne fit sans doute que hâter une issue inéluctable (149).

SAINT-ALLOUARN disparu, il incombe à DU boisguéhenneuc de rétablir la vérité, de rendre compte fidèlement des faits. TERNAY, qui le considère avec sympathie - « il lui a paru avoir des talents et de l'intelligence pour son métier » - met son poids dans la balance pour faciliter sa mission. Il est bien le seul. MAILLARD DU MESLE, le nouvel intendant de l'île de France, qui a remplacé POIVRE, ne veut plus entendre parler d'expédition, cause, selon lui, de la ruine de la colonie : « les expéditions au-dehors ne doivent avoir pour objet que les Noirs et les bestiaux ». Il ne lèvera pas le petit doigt en faveur du second du « Gros-Ventre » (150). DU boisguéhenneuc s'embarque sur « l'Indien » pour rallier la France. En raison de sérieux problèmes de mâture, le navire doit longuement faire relâche au cap de Bonne Espérance, où l'enseigne ronge son frein. Mais voici que « l'Ile de France » en route vers la Bretagne, mouille en rade du cap, ROSILY à son bord. Charles-Marc demande au chevalier des Roches d'y embarquer ; refus de l'ancien gouverneur. Ce n'est qu'en V/1773, alors que kerguélen fait déjà route vers les Mascareignes, en sens inverse, pour sa seconde expédition, que DU boisguéhenneuc atteint enfin le port de Brest. Son aventure australe aura duré deux ans. (151)

Charles-Marc, en Bretagne, n'est pourtant pas au bout de ses peines. L'enseigne n'attend qu'un mot du comte de BREUGNON, commandant de la marine à Brest, pour gagner Versailles ; il a beau écrire une fois encore au ministre de la Marine qu'il est porteur d'un mémoire du gouverneur TERNAY à ne lui remettre qu'en mains propres, l'ordre ne vient pas. Un obscur enseigne de 33 ans, qui fait montre d'un zèle jugé par certains intempestif, est le jouet ou l'otage d'une situation qui lui

(128) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 15-18

(129) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 24

(130) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 18

(131) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 18

(132) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 30

(133) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 18

(134) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 18-19

(135) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 19

(136) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 19

(137) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 19-21

(138) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 21

(139) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 21-22

(140) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 22

(141) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 22-23

(142) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 22

(143) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 6

(144) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 23

(145) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 23-25

(146) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 23

(147) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 23

(148) In Le Télégramme de Brest, 19/X/1989

(149) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 23

(150) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 25

(151) DUIGOU (Serge) : L'Australie oubliée de SAINT-ALLOUARN - Ed. Ressac, 1989 - p. 25

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